La musique péruvienne : un mélange de cultures et d’influences

Sur une carte, le Pérou se présente comme un pays isolé. Pourtant, une musique péruvienne résonne dans vos oreilles dès que vous apercevez une dame avec un chullo et un monsieur en costume coloré. Chaque année, les Péruviens organisent près d’une trentaine de fêtes. Il n’est pas étonnant qu’une bonne ambiance y règne. La musique tient alors un rôle important dans la culture péruvienne.

D’où vient la musique péruvienne ?

La musique péruvienne est issue d’une rencontre violente des traditions amérindiennes, africaines et européennes. L’association de la culture des peuples autochtones avec la civilisation ancienne a donné naissance à de la musique folklorique. En conséquence, une grande diversité dans la musique péruvienne s’est fait entendre. La caractéristique principale de cette dernière provient alors d' un métissage culturel unique. Dans les détails, la musique péruvienne est basée sur une gamme pentatonique avec peu d’harmonisation. Au fil du temps, la version traditionnelle a bien connu quelques évolutions.

Quels instruments utilisent les musiciens ?

Le caractère multiethnique de la musique péruvienne se traduit également dans la sélection des instruments utilisés. En réalité, elle a acquis un caractère dominant, se diversifiant par l’utilisation de certains instruments particuliers. Les instruments à vent représentent la côté Andin, la zampona ou Pan flûte et la quena, une flûte en bois avec un son très distinctif. Les instruments à corde pour le côté européen, d’où le charango et une mini guitare à douze cordes. Le côté rythmique représente l’Afrique avec le lando pour base accompagné de tambours et du cajon, une caisse de résonance typiquement afro-américaine.

Quel genre de rythme propose cette musique ?

A l’écoute, vous n’entendez pas réellement de différence rythmique dans cette musique. Elles semblent toutes appartenir au même genre. Toutefois, les musiciens sauront vous expliquer la différence avec le Huayno, une musique traditionnelle à basse tempo originaire des hautes terres, du Marinera, plutôt d’origine afro-américaine avec plus de rythmes. Ce sont les rythmes très faciles à retenir qui ne vous quitteront plus une fois que vous les avez entendus. Bien entendu, vous avez toujours les versions où il est possible de danser dessus et celles plus légères, plus douces. Ces musiques résonnent sans arrêt lors des festivals accompagnés de danses sur les grandes places.

Cette alliance a permis aux Péruviens de profiter d’une richesse incroyable au niveau de la culture, en particulier pour la musique. Une richesse qui attire bon nombre de passionnés à partir au Pérou chaque année. 

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